Ogres Généralement Monstreux
Ogres Généralement Monstrueux
Au lever de monsieur l'étoile diurne
Dame nature se réveille incrédule.
Elle ne sent plus l'osmose qui l'animait,
avant que de nouveaux prédateurs
ne viennent et lui fasse peur.
Doués d'une résistance à toutes épreuves,
ils prolifèrent discrètement aux fonds de tubes.
Ils voyagent en camions fleuves
apportant aux boss de larges pécules.
Oui croyez moi, cela fait l'affaire
de quasi qu'un état major.
Levons ensemble notre majeur bien haut,
pointons le vers Monsanto
et refusons l'hégémonie d'O.
N'acceptons pas que des pro-G
ne se fassent sans que l'on les M.
OGM, Organisme Généralement Malades
OGM, organisation Généralement Monopolites
OGM, ne croit pas qu'on t aime.
OGM, vous réduisez les espèces de graines,
OGM, vous risquez la dégénéréscence humaine.
Levons ensemble notre majeur bien haut
pointons le vers Monsanto!
Oui! Vous là haut!
ne capitalisez pas le monde agro
vous etes messieurs déjà bien assez gros !
espérance durable
Tout etre a sa conscience,
cherche à trouver son idéal
en explorant selon sa patience
les limites de son espace vital.
Tout etre a ses espérances
Il reve a son bonheur illusoire,
à se confronterà ses errances
d'esprit, il n 'est pas stable.
Il est pret à faire main basse
sur quelques dessous d'table
en ne songeant aucunement à l'éthique.
Il a sa conscience, mais il n 'est pas stable.
Il ne peut avoir une espérance durable,
sauf en la fiducialité,
qui rend ses espérances prolifiques !
note à ma muse
Ma muse a des qualités
Mais son visage m'est inconnu
Vais-je un jour la trouver
Avant qu mon espoir sot perdu?
Elle se cache de mes yeux
Elle oublit que le monde est petit.
Je ne veux pas d'un amour lépreux,
Mes écrits nous raprocherons-t-ils pour la vie?
Aimera-t-elle me suivre
Dans un cosmos non pré-défini ?
Dédaigne-t-elle de vivre
couleurs en connivences deviennent nuances
Couleurs en connivences deviennent nuances
Le mauve crée une ampleur,
le noir fait peur,
le jaune nous vitalise,
le blanc nous cristallise,
le bleu est immense,
le rouge est synonyme de transe.
Les couleurs sont la vie,
la mort est elle meme noire et blanche.
Profiter de la vie ,etre en transe
c'est découvrir des couleurs infinies.
Profiter des nuances,
en n'en dégageant une envie.
les sept couleurs de l arc en ciel, ne resume la vie .
Il faut chercher à travers le prisme, la nuance
qui nous fera individuellement avancer en connivence...
shyde la peite sorcière voulant voir la mer
Shyde la petite sorcière voulant voir la mer
Shyde, une ch'tite sorcière vivait seule au fond d'une foret,
elle avait comme seul compagnon un goret.
Elle passait des jours entiers
à concocter toutes sortes d'élixirs.
certains donnaient l'amour, le désir,
d'autres envoutaient voir donnaient la mort.
ses clients restaient discret,
de peur d' être considéré
comme étant pactisés avec le diable...
Elle était mal compris
et sa tête mise à prix...
Lassée de rester dans sa foret,
elle plia ses bagages, chargea sa charrette,
mis le feu à sa hutte, et parti vers le ch'nord...
La peine, elle ne l'avait pas pris
de prévenir de son départ, ses amis.
Ils étaient fort peu nombreux
mais tous très précieux.
Elle se dit " tant qu'à rentrer chez moi,
je vais voir pour la dernière fois
la magie de l'océan..."
Quel fut son émoi
une fois arrivée là bas.
Au lieu de voir une vaste étendue d'eau
ondulant calmement et paisiblement ,
elle vit une bataille navale
opposant trois bateaux forts grands.
Des écharpes de fumées sortaient de leurs flancs.
deux des navires battaient pavillon à la lys,
leur ennemi arborait un koala blanc
entouré d'hermines, le tout sur fond noir.
tout à coup, l'un des navire à la lys
explosa, offrant à Shyde un feu d'artifice.
elle trouva cela à la fois beau et cruel
songeant aux mille et un supplices
que les marins du navire à la lys
étaient entrain de subir face à elle.
La bataille continua et le bateau au koala
se rapprocha de celui à la lys avec malice.
L'abordage fut imminent
lorsqu'une pluie de grappins d'argent
s'abattent sur les bords du navire
Shyde entendit le son d'une cornemuse retentir,
elle vit aussi le capitaine sortir,
vêtu de magnifiques étoffes de soie,
arborant sur son épaule un koala...
Il sortit un mousquet puis son sabre,
ses hommes attendaient son signal...
Il arriva lorsqu'un coup de feu fatal
étendit sur le pont ennemi, un cadavre.
Les pirates déboulaient tel un tsumani
sur le pont du navire au lys.
Shyde vit la rage des assaillants
elle entendit des coups, des cris
vis des couteaux volants
ôtant aux ennemis, leurs vies.
Rapidement la bataille se termina un assaillantmonta,
et coupa le drapeau en haut du mat.
Aussitôt une barque partie
en direction de la ch’tie.
Le danger, elle le sentit
et prépara en elle une incantation
afin d’immobiliser les assaillants
si d’aventure, ils se montraient menaçants.
La barque n’était plus qu’à une encablure
Elle voyait le koala au visage inquiétant
Avec lui des marins à la fière allure.
La barque atteignit la plage
Aussitôt shyde leva les bras.
Le koala lui sauta dessus
Et d’un coup de griffe, l’immobilisa.
L’un des marins lui hurla :
« Ne bouge surtout pas
car Koya d’un geste te tranchera !
Que fais-tu là ? »
« Je voulais voir la mer une dernière fois,
je rentre chez moi, le sud ne me plait pas »
« Sais-tu panser des plaies ? »
« Oui, je suis Shyde la sorcière »
« Soigne Piotreck notre capitaine,
il a eu une artère touchée »
Alors Shyde fut amenée
Sur le Mor Torr Penn.
Elle se servit de plantes apaisantes
Recousu les plaies à la soie d’araignée.
Rapidement Piotreck fut sur pied,
Il l’invita dans son carré pour discuter.
« Je te dois une fière chandelle,
comment puis-je te remercier ? »
« Je veux juste rentrer chez moi. »
« Et où habites-tu ? »
« J’habite le ch’nord, au pays des beffrois. »
« Cela ne me pose aucun problème,
dans une grosse semaine, tu seras chez toi.
Si d’aventure on subit une attaque,
Mon cœur et mes armes te protègeront. »
Shyde posa alors une question :
« Mais pourquoi toute cette violence ? »
« Le pays à la lys m’a volé mon fils,
Ses soldats essayent de raser mon pays,
D’effacer ma culture, mes racines.
Car pour moi nous sommes un arbre,
Les racines sont là d’où l’on vient,
Le tronc c’est nous même,
Les branches sont ce que l’on fait de notre vivant,
Et les fleurs et les fruits, notre descendance.
Alors je me suis juré de combattre ces injustices,
En faisant régner la terreur
Chez les hommes au cœur de lys.
Mes hommes partagent mes convictions,
Ils ont tous échappé au peloton d’exécution.
Ils ont tous une dent contre la patrie du lys,
Ils se croient bénis des dieux, aux cœurs pieux,
Mais ils sont tous remplis de vices…
Et toi que faisais-tu là ? »
« Je fuyais la forêt, car ma tête était mise à prix »
« Nous sommes tout deux des incompris,
nous sommes différents et cela leur est dérangeant »
Le Mor Torr Penn arriva huit jours plus tard
Et une vision d’effroi s’empara de Shyde.
Le beffroi de son village était en flamme,
Elle ne voulu pas accoster,
Elle ne voulait plus rentrer,
Elle comprit la rage de Piotreck
Elle lui demanda de rester à bord
Ce qu’il s’empressa d’accepter,
Elle n’eut qu’un souhait :
Que la lys fane, que Versailles s’enflamme.
Elle apprit le maniement des armes,
Développa des sorts très puissants,
Elle combattit avec toute son âme
Aux côtés de Piotreck, toute forme d’injustices…
et cela leur est dérangeant »
la lionne et le koala
La lionne et le koala
Le soleil pointe le bout de son nez
Sur la savane, le jour s’est levé.
Une jeune lionne qui dormait
Sous un très ancien baobab
Appelé « arbre à palabres »
Est restée toute la nuit émerveillée par la voûte étoilée.
Mais le vieux lion l’a quitté,
Sentant son dernier souffle arriver.
Elle aime quand le lion rugit
Elle en a le cœur aigri.
Elle s’est éveillé et est parti chercher
Sans avoir où aller
Un lion, qu’elle espère pour l’éternité.
Elle erra des jours entiers
Sans se préoccuper de manger.
Elle traversa de nombreux sentiers,
Rencontra une faune bigarrée
A laquelle elle demanda
S’ils n’avaient pas vu un jeune lion
Cherchant une dulcinée.
Malgré leurs différences
Les animaux firent ce qu’ils purent pour l’aider.
Affaiblie et fatiguée par sa quête,
Elle s’assit et réfléchit :
« Je vais demander conseil à l’araignée,
Elle qui donne des conseils si avisés. »
Elle alla voir la fameuse aracnidée
Ayant un aspect répoussant
A vous glacer le sang.
Mais ses conseils étaient écoutés
Par toute la savane.
On venait de très loin pour les écouter
Afin que les doutes soient envolés.
La jeune lionne lui expliqua son dilemme,
L’araignée tapota sur sa toile
Et lui répondit ceci pour lever son voile :
« Ce n’est point dans la savane
Que tu trouveras la flamme.
Il te faudra marcher, grimper,
Rencontrer et surtout ne pas croquer
Toute sortes d’animaux, bref les respecter.
Et dans un arbre tu trouveras
Un petit animal, nommé koala. »
Sur ces paroles, elle se remit à marcher
Et c’est sans sourciller qu’elle chercha
L’arbre à koala.
Sur son chemin elle rencontra
Des cobras, des impalas, des pandas,
Mais toujours pas de koalas.
Elle avait parfois envie de manger
Les animaux rencontrés
Mais elle se souvint du message :
« Ne devit pas de ta route et sois sage. »
Quand elle eut trouvé
Le fameux eucalyptus
Elle vit un animal un peu joufflu.
Elle vit un petit koala
Et lui demanda
« Mais que regardes-tu ? »
Le koala lui répondit :
« Je regarde la mer
Celle qui a capturé ma mère
Et je rêve de savoir nager
Pour un jour la délivrer… »
Et sur ces mots la lune, l’astre nocturne
Fit son apparition,
Ils restèrent tout deux en admiration
Sa couronne et sa lumière étaient si pures,
Qu’ils en oublièrent les lois de la nature.
Emerveillés tous deux par la nuit passée
Ils décidèrent contre vents et marées
De résoudre le problème de chacun
Et cela par tous les moyens.
Les deux animaux ayant peur de l’eau
Se mouiller le pelage ne leur plait guère
Ils s’approchèrent du bord de l’eau.
Ils entendirent un gémissement,
C’était celui d’un poisson aux écailles d’argent.
Il s’était échoué bêtement
Et est maintenant agonisant.
La lionne et le koala s’approchèrent de lui
Il les supplia de le remettre à l’eau.
C’est ce que firent les deux animaux
Et le poisson volant
Les remercia en leur offrant un collier en écailles d’argent.
Il leur déclara que ce collier
Leur permettraient de ne plus avoir peur de l’eau
Mais il dit aussi que l’océan
Ne fait pas de prisonnier
Que sa maman était prisonnière pour l’éternité
Car elle avait voulu s’y aventurer.
Le petit koala était entre la joie et la tristesse.
La tristesse d’avoir perdu sa maman
Et la joie d’avoir un beau collier d’écailles d’argent.
La lionne lui dit :
« Selon les lois de la nature, je devrais te croquer
Mais mon cœur n’en serai pas allégé.
Le fait de te rencontrer et de sauver ce petit poisson
M’a fait oublier ce que j’étais venu cherché
Et depuis ce jour on voyait
Une lionne et un koala se balader ensemble
Aux quatre coins du globe.
Alors les enfants si vous rencontrez quelqu’un de différent
Ne passez pas votre chemin
Tendez lui plutôt vôtre main.